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dimanche 21 février 2010

À l'improvisite (sic)

Bon dimanche à vous,
Je viens de passer une bonne heure à trier mes photos pour les faire développer. J'ai eu envie de partager avec vous un fou rire et une terreur!

Je n'ai pas de salle de scrap, j'ai plutôt une grande table qui occupe un mur de mon salon et qui donne sur la grande fenêtre, d'où, les branches d'un érable vieux de 30 ans me chatouillent presque le bout du nez! Bien que ce ne soit pas un aménagement très esthétique pour cette pièce, je déménagerai avec un pincement au coeur lorsqu'une chambre se libérera dans la maison et que j'y aménagerai mon atelier. En attendant, je suis vraiment bien dans ce petit coin. Un beau matin d'automne, alors que je travaillais sur une page, j'ai levé les yeux, me sentant comme observée... J'ai eu la surprise de rencontrer le regard d'un minou errant qui s'était installé sur la colonne de mon escalier, et qui m'observait tranquillement. Il est resté là jusqu'à ce que j'ai terminé mon projet! En été, il y a un cardinal qui se perche toujours au même endroit, mais très farouche, je n'ai jamais été assez rapide pour le photographier. Il y a les écureuils, ces petits polissons qui font du ravage et chassent les oiseaux qui voudraient bien s'approprier une branche ou deux pour se faire des nids.

Mais pire encore, il y des ratons... Ils s'installent sur une des plus grosses branches, et me fixent. Je trouve leur regard vide, ils me glacent ces bêtes. Et je sais de quoi je parle... Un beau soir d'automne, mon petit chien est dans une crise d'hystérie qu'il m'est impossible de comprendre. Il court en avant, en arrière, jappe sans arrêt. Je ne peux le calmer. Je nettoyais la cuisine après le repas, et je secoue la nappe par la porte patio sans regarder. Puis, je sors le sac de déchets, les yeux braqués direct sur la poubelle, comme une automate. Soudain, il me semble que quelque chose cloche, je lève les yeux, même pas à 12 pouces de mon nez j'ai ces yeux vides qui se plaquent dans les miens...Je suis restée terrorisée, la bête me regardait comme si j'étais l'intruse, sur ma propre galerie. Mon chien s'est calmé, tout d'un coup, et il m'a regardé: en voulant dire, tu vois bien que je ne suis pas fou, tu as vu maintenant, moi, je les avais sentis depuis belle lurette... Le lendemain matin, il y avait un ravage sur la galerie, les bêtes au nombre de 4 s'étaient tapé le contenu de ma poubelle! Voici les clichés que j'ai pris de mes visiteurs inattendus, de l'arbre qui domine ma fenêtre par une belle journée d'hiver, et de mon pitbull déguisé!

A plus.






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